Chronique : Sword of the Demon Hunter tomes 1 et 2

Tirées de l’œuvre originale de Motoo Nakanishi, les aventures d’un sabreur chasseur de démons ne laissait espérer que peu de surprises. Pourtant, elles sont de taille, quand bien même le manga met un peu de temps à démarrer. Explications : 

Ces deux premiers volumes mettent en place personnages et éléments de background de façon prometteuse, d’autant que le scénario recèle de nombreuses surprises. Jinta, sabreur de son état, est le défenseur de la prêtresse du village qui l’a accueilli, lui et sa sœur, il y a deux siècles de cela. Ce village est en effet victime de nombreuses attaques de démons. L’un deux prédira un futur éloigné bien sombre au protagoniste.

Un background de premier abord assez classique, dont les tenants et aboutissants se dévoilent au fur et à mesure de la lecture de ces deux volumes introductifs, en laissant bien sûr la place à une énorme part de mystère. Le scénario, assez riche en rebondissements, tient en haleine, et emprunte de nombreux éléments à la tragédie shakespearienne.

Cette opération scénaristique rondement menée ne serait rien sans une mise en page digne du format manga : vive, précise, développée, parfois spectaculaire. Graphiquement, Yu Satomi remplit un cahier des charges technique assez classique (on remarquera parfois un léger souci dans la représentation des mains), mais ladite mise en page magnifie le propos.

Paraissant au premier abord comme proposant un concept scénaristique éculé, un chasseur de démons protégeant une princesse, ce manga de Yu Satomi se révèle finalement comme une très bonne surprise, agrégeant un scénario bien ficelé à un graphisme agréable mis en page de très belle façon. 

Ces deux premiers volumes édités par Panini Manga, sont vendus au prix de 7,29€ le tome dans toutes les bonnes librairies.

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