Chronique : Kill Blue

Un quarantenaire se retrouvant dans le corps d’un collégien à la suite d’une piqûre d’une guêpe étrange, pourquoi pas. Les choses se corsent dès lors que ce quadra est un tueur à gages chevronné, bien moins à l’aise avec les enfants qu’avec son revolver. Tel pourrait être le pitch de Kill Blue, un manga du Jump dont la publication débute en France en ce mois d’octobre. Loufoque et humoristique, Kill Blue parvient pour le moment à séduire sans être malaisant. Explications : 

Le postulat de base de l’ouvrage, véritablement abracadabrantesque, repose sur cette piqûre de guêpe et un mystérieux laboratoire sur lequel le protagoniste devra enquêter, d’autant qu’on l’envoie en mission dans un collège où la fille du propriétaire du labo suit ses cours. De situations saugrenues mais souvent drôles, en séquences d’action assez originales pour ne pas lasser, Kill Blue parvient sans mal à convaincre son lectorat, sans doute quelque peu soupçonneux au premier abord. 

Une mention spéciale est à accorder à la plongée à corps perdu du protagoniste dans des études qu’il n’a jamais eu l’occasion de suivre plus jeune. Les bons élèves autour de lui en deviennent ses “senpai” rapidement. Qui l’eut cru ?

Graphiquement efficace, Tadatoshi Fujimaki propose un character design des plus soignés ainsi que quelques séquences d’action mémorables, en particulier lors du passage à l’eau d’un cycliste à partir d’un pont.

Plaisant sans atteindre les sommets du genre, Kill Blue pose dans ce premier volume les bases d’un manga drôle et quelque peu déjanté. Une bonne pioche si l’on apprécie les mangas de type school comedy. 

Kill Blue est un manga publié chez Crunchyroll en France et vendu chez tous les bons libraires au prix de 7,29€ en édition standard ou 11,49€ en édition limitée.

Laisser un commentaire