Chronique : Rose Bertin

1766. Marie-Jeanne Bertin est coiffeuse et couturière à Abbeville dans le nord de la France. En bon personnage de manga classique, elle est dévorée par l’ambition de devenir la meilleure couturière du pays. Son destin est d’ailleurs lié au sort de Marie-Antoinette. Cela avait donc de quoi nous intriguer.

Un personnage principal à l’ambition démesurée, un antagoniste déjà bien établi à concurrencer du nom de Marie-Jeanne Bécu, considérée comme la plus grande couturière de la capitale, des personnages secondaires assez nombreux pour développer une ou deux intrigues romantiques. Tels sont les ressorts de la narration de ce manga, somme toute assez classiques. 

Malgré ces aspects, le lecteur avide d’en savoir plus sur cette période troublée de l’Histoire de France ainsi que sur le destin de ces personnages ne peut que mordre à l’hameçon et terminer la lecture de ce premier tome le sourire aux lèvres. D’autant que graphiquement, le talent de Jingetsu Isomi et de ses assistants fait également mouche.

Cette publication du label Kazoku est une bonne surprise. Les férus de mode comme d’Histoire de France s’y retrouveront, d’autant que Jingetsu Isomi ne se prive pas de donner des détails sur ses recherches et la réalité historique de l’époque entre chaque chapitre. 

Rose Bertin est un manga publié chez Michel Lafon sous le label Kazoku, vendu dans toutes les bonnes librairies au prix de 7,95€ depuis le 14 mars 2024

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