Chronique : The World is Dancing tomes 2 et 3

Toujours à la recherche de réponses à l’énigme qui le taraude, Oniyasha, futur Zeami, créateur du théâtre nô, va de rencontres en rencontres et de découvertes en découvertes dans un second tome peut-être un peu en retrait sur le plan narratif (l’effet de surprise du premier volume est-il passé ?) mais suivi par un excellent troisième volume, dépeignant la suite d’une compétition théâtrale imposée par le shogun. 

Les nouvelles découvertes d’Oniyasha, en rapport avec la sexualité ou la compréhension de la nature, dans le cadre d’une danse à réaliser pour une compétition, sont sans conteste mises en avant de la plus belle des manières dans ces deux volumes. Le trait de Kazuto Mihara et son dynamisme se prêtent parfaitement aux mouvements gracieux du corps et à la danse, à la fois aériens et esthétiques. 

Pas vraiment de changement par rapport au premier volume sur le plan graphique, ce qui est une bonne chose. Le second volume perd peut-être un peu en intensité narrative quand le troisième, lui, offre d’excellents moments, puisque Oniyasha y rencontre des personnes mises au ban de la société de la période Muromachi. Une dimension sociale est alors abordée.

On apprend toujours plus d’éléments intéressants sur l’Histoire du Japon de cette période, son fonctionnement, comme ses principaux acteurs. D’autant que l’édition proposée par Vega Dupuis est un fort bel écrin à cet ouvrage, aussi bien sur le fond (références historiques) que sur la forme. 

Il reste très plaisant de suivre les aventures et les découvertes successives du jeune Oniyasha dans ces deux volumes, tant et si bien qu’il nous est difficile de ne pas fortement les conseiller. Gageons que la série touchera la grâce dans un volume suivant, tout comme son protagoniste. Nous n’avons qu’une hâte, c’est d’arriver à ce moment.

The World is Dancing est un manga publié aux éditions Vega Dupuis, au prix de 11 € le volume.

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