Après la lecture de notre chronique du volume 1, vous vous douterez que nous n’attendions pas avec une impatience folle la suite de La Déesse de 3000ans. Incohérences, absurdités dénuées de comique, expressions figées…les défauts étaient multiples et les dessins, certes très beaux, surtout pour les décors, ne parvenaient pas à rebooster notre intérêt. Quid de ce deuxième tome ?
Bon, soyons francs d’entrée de jeu : cette suite ne nous a pas fait changer d’avis. Loin d’un Dandadan tome 2 qui avait su éveiller notre engouement après un premier tome décevant, le second volume de La Déesse de 3000 ans ne surprend malheureusement pas. Pire, cette suite devient de plus en plus ennuyeuse… Heureusement que cela se lit vite ! Les petites histoires sans intérêt s’enchaînent sans grande logique, les unes à la suite des autres. Des personnages, animaux ou dieux, arrivent et repartent.

L’ensemble reste insipide et l’on ne s’attache toujours pas à notre trio qui perd encore en intérêt. Les liens entre les trois protagonistes n’évoluent pas d’un iota et aucun caractère n’est étoffé. La trame n’avance pas et le soft patine bien qu’il soit prévu pour ne durer que trois tomes. A croire que cela est déjà trop ! Franchement, des scènes du style : « Youpi ! Je vais prendre un bain avec deux nanas ! Ah non, en fait, c’est un rêve ! » ou « Ouah, les gros champignons ! – Ouais, j’ai pris tous ceux de la forêt parce que j’aimais pas ça et les ai entassés ici ! – Cool on va les manger ! » n’apportent rien au récit et témoignent d’un manque d’inspiration. Malheureusement, ce tome n’est rien d’autre qu’une succession de situations ennuyantes de cet acabit…
La Déesse de 3000 ans continue donc sur une lancée peu prometteuse et on a du mal à croire que le troisième tome puisse rattraper l’ensemble… Qui lira verra !
La Déesse de 3000 ans est publié dans la collection Kazoku des éditions Michel Lafon et vendu au prix de 7,95€ le volume