Chronique : Dandadan, tome 2

Nous nous plongeons aujourd’hui dans le second volume de Dandadan, après la lecture du premier qui nous avait enthousiasmés mais dont nous redoutions quelque peu la suite (lire la chronique du tome 1). Avec cette suite, peut-on affirmer que le carton du Shonen Jump + est justifié ?

Ce deuxième tome, que les éditions Crunchyroll ont eu la bonne idée de sortir en même temps que le premier, démarre fort. Alors que nous avions laissé nos deux héros aussi atypiques que sympathiques, se démener contre une Mémé-turbo ayant eu la cruauté de voler le service trois-pièces de Ken, nous nous retrouvons d’emblée plongés dans la suite de ce combat. Malheureusement, un jibakurei (un esprit errant) adoptant la forme d’un crabe géant, va venir bousculer le plan d’éradication des jeunes ados. Ces derniers vont alors se démener habilement et réussir rapidement à mettre un point final à toutes ces folies pour que l’histoire reprenne un cours normal. Ainsi, nous retrouvons après seulement quelques pages, Momo et Ken dans leur établissement scolaire. Cela est un vrai plus pour un Shonen car trop souvent, comme dans Jujutsu Kaisen par exemple, le quotidien des élèves est tellement bousculé que les phases à l’école disparaissent complètement.

Pourtant, c’est souvent en ce lieu que l’humour est le plus présent et que l’identification du lecteur est la plus forte. Aussi dans Dandadan, le retour au lycée permet-il de développer les relations entre les deux héros, ou encore de montrer au lecteur si les récents pouvoir obtenus par Ken lui ont permis de prendre un peu plus confiance en lui. Cette longue phase dans l’établissement est bien écrite et apporte un vrai vent de fraîcheur à notre lecture. Le trait de Yokinobu Tatsu est toujours aussi agréable à l’œil et souligne ici avec efficacité les notes d’humour et de tendresse.

C’est dans ce contexte que les liens unissant nos deux personnages vont être mis à l’épreuve. Une fois leur quête achevée, qu’ont-ils encore en commun ? Vont-ils parvenir à assumer leur relation au lycée, devant le regard des autres ? Ces questionnements sont donc mis à l’honneur dans le tome 2 et le mangaka parvient à y répondre avec finesse et humour. Précisons par ailleurs que la quête des deux héros pour retrouver le « truc » de Ken n’est pas totalement terminée non plus car Mémé-turbo habite encore quelque peu son corps et détient toujours ses boules. L’action va ainsi repartir de plus bel et de nouveaux protagonistes vont être introduits.

            Le deuxième volume de Dandadan est donc une vraie réussite. Le mélange d’action, d’humour et de tendresse sur fond de délire occulte, est savamment équilibré ici. La trame avance et nos deux personnages deviennent de plus en plus attachants. Yokinobu Tatsu a su montrer qu’il savait où il allait et nous a donné envie de le suivre encore !

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2 réflexions sur “Chronique : Dandadan, tome 2

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